mardi 30 septembre 2014

Une "opnie" nommée Vivian Maier

L'objet photographiant désormais identifié Vivian Maier (1926-2009) est apparu sur l'écran radar du président du Club images à la faveur du documentaire A la recherche de Vivian Maier (2013), sorti en salle l'été dernier.

"C'est mon fils qui m'en a parlé, et j'ai pu le voir à Paris", confie Jacques. Le film coréalisé par John Maloof, celui qui a mis au jour l'oeuvre de l'artiste, a un peu déçu notre président, même si "la salle a applaudi à la fin". Surtout constitué de témoignages, il donne peu à voir du travail photographique lui-même de l'autodidacte solitaire.

Il faut dire que l'histoire de l'Américaine, qui a aussi vécu en France, est peu commune, voire déroutante. Désormais vue comme une figure majeure de l'histoire de la photographie, Vivian Maier est morte dans l'anonymat, après avoir pratiqué son art dans l'ombre de son métier de bonne d'enfants, qui l'a occupée la majeure partie de sa vie.

Elle n'a pour ainsi dire jamais développé ses photos (pas plus qu'elle ne les a montrées ni vendues), et les tirages d'époque sont de mauvaise qualité. Elle laisse derrière elle, sans avoir eu l'air se soucier de leur transmission ou leur pérennité, cent mille négatifs et des centaines de rouleaux de pellicule couleur loin d'être tous exhumés, sans compter les films.

Les circonstances insolites qui ont présidé à la révélation de la photographe de rue ne sont que les premières lignes d'une histoire loin d'être achevée, comme avec l'entrée en scène, tant redoutée par le découvreur du trésor pictural, d'un héritier...


1 commentaire:

  1. J'ai découvert Vivian Maier il y presque 2 ans et j'ai tout de suite été bluffé par le regard photographique de cette femme. Elle savait saisir l'instant décisif et cadrer à la perfection. Sa vie est en outre très émouvante.

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