Un plan de communication diabolique

La conception des outils de communication de "Temps de Lumières", l'exposition collective 2015 des adhérents du Club Images Mamers, du jeudi 14 mai au lundi 18 mai, est à présent achevée. À commencer par l'affiche de l'événement accueilli par la salle du Cloître, grâce au soutien de la Ville de Mamers :

Des clichés qui portent un regard amusant sur le quotidien ; un photoreportage au cœur du judaïsme ultraorthodoxe réalisé en Pologne ; la baie du Mont-Saint-Michel sous l’œil unique et rudimentaire de la photographie au sténopé ; la mise au jour de plaques photographiques inédites de plus d'un siècle de Mamers et sa région (et même au-delà) : le Rendez-vous photographique de cette année promet de réunir différentes facettes de l'art photographique pour intéresser un large public.

Nous avons lancé ce midi l'invitation aux médias locaux pour un point presse et rencontrer les photographes qui exposeront, ce jeudi 30 avril à 20 h 30, dans nos locaux de l'espace culturel Maurice-Loutreuil, rue aux Cordiers. Si vous-même souhaitez en savoir dès à présent davantage, voire vous faire l'écho de notre Rendez-vous, autour de vous et sur le Web, le communiqué de presse et les autres éléments du dossier de presse sont également à votre disposition.

À jeudi !

Images en péril

Man ballet

Une photo publiée par RescuedFilm (@rescuedfilm) le 19 Avril 2015 à 9h07 PDT

L'initiative de Levi Bettweiser, The Rescue Film Project, a connu un certain retentissement en début d'année, pour avoir tiré de l'oubli 31 rouleaux de pellicule pris par un soldat américain pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les prises de vues ont été sauvées, 70 ans plus tard, grâce aux bonnes vieilles méthodes de développement argentique. Puis, sans passer par la case "tirage", le photographe américain numérise les négatifs obtenus, ce qui lui permet, comme les gris souffrent avec le temps, de voir et récupérer des détails invisibles à l'agrandisseur.

Levi Bettweiser veut sauver de par le monde le plus d'images inédites du XXe siècle possible, les sortir du secret des rouleaux qu'il trouve lui-même ou qui lui sont adressés, avant que cette mémoire organique ne soit irrémédiablement compromise. S'ensuit alors un travail de recherche participatif, pour éventuellement identifier les personnes sur les images enfin révélées.

La galerie du projet a atteint les 4 000 photographies en ligne début avril.

WWII photography

Une photo publiée par RescuedFilm (@rescuedfilm) le 5 Févr. 2015 à 8h29 PST

Le maître graveur Arthur Mayeur se fait un nom dans le Saosnois

Sébastien Pichereau, président de l'association Art et Fléchir qui co-organise l'exposition
Arthur Mayeur le mois prochain, était de passage au club le 9 avril dernier.

Le Club Images Mamers est partie prenante dans l'exposition consacrée au maître graveur Arthur Mayeur (1871-1934) le mois prochain, au complexe culturel Atlantis, à Saint-Cosme-en-Vairais.

Il y a un peu plus d'un an, ceux d'entre nous qui l'ont acceptée ont eu pour mission, exemples de gravures du Mont-Saint-Michel ou de Paris à l'appui, d'évoquer sous un angle photographique les lieux et les sujets qui ont inspiré l'artiste originaire du Nord. Les clichés devaient ainsi venir illustrer les œuvres originales (estampes et médailles mais aussi aquarelles et dessins) présentées du lundi 11 mai au lundi (de Pentecôte) 25 mai 2015 (entrée libre).

L'événement est organisé par l'association Art et Fléchir et le Centre culturel et d'animations du Vairais (CCAV). Si le nom d'Arthur Mayeur vous semble familier, il s'agit probablement d'un homonyme (le cinéaste américain Arthur Mayer ?). En tout cas, l'arrière-arrière-petit-fils qui s'est lancé dans l'exhumation des archives familiales n'est autre que  Loïc Préville, attaché culturel à la Communauté de communes du Saosnois.

Rendez-vous en mai, s'il vous plaît

Les sténopés grand format tiennent impeccablement bien sur les chevalets.

Jeudi 2, les participants à la réunion mensuelle d'avril se comptaient sur les doigts d'une main, à l'espace culturel Maurice-Loutreuil. La soirée n'en a pas moins été productive, le temps de voir, par exemple, si les sténopés grand format qui allaient être exposés dans un lycée de la région tenaient bien sur les chevalets du club.

Surtout, nous avons préparé le Rendez-vous photographique 2015, l'exposition annuelle des photos prises et sélectionnées par les membres de l'association. La répartition des permanences a été finalisée. Elles seront assurées par binômes la plupart du temps, afin d'ouvrir la salle du Cloître au public (place de la République, à Mamers) du jeudi 14 mai au lundi 18 mai 2015, de 14 h 30 à 18 h 30 (entrée libre et gratuite).

La conception de l'affiche de l'événement a également été mise sur les rails, en vue d'un tirage en 25 exemplaires au format A3. Elle sera illustrée par la photographie mise en jeu dans le cadre de notre traditionnelle tombola. Des flyers sont également prévus en dépôt chez les commerçants. Il faut aussi penser aux invitations, le vernissage devant avoir lieu le vendredi, à 18 heures.

Enfin les présents ont eu la primeur de nouveaux éléments à verser au dossier de l'identité graphique du club. À commencer par ce nouveau traçage du logo existant :

 

À comparer avec une toute nouvelle piste de recherche, qui a fait débat :

Prochaine réunion mensuelle jeudi 7 mai, toujours à 20 h 30, rue aux Cordiers.

Un nouveau parcours dans l'ère d'avant le numérique sur les rails

Gérard Pigné, tout à gauche, nous a fait découvrir le petit musée de la photographie
qu'il a aménagé dans une ancienne minoterie bas-normande.

Fin février, une petite délégation du Club Images Mamers a fait une courte excursion du côté de Bagnoles-de-l'Orne, pour l'inauguration d'un tout nouveau musée de la photographie. L'un des nôtres, Gérard Pigné, a créé de toutes pièces une sorte de parcours initiatique dans l'ancien moulin à farine de Couterne, classé Monument historique.

"Le but de cette exposition est de montrer et d'expliquer comment on obtenait une photo avant le numérique. J’ai soigneusement évité le style 'musée qui expose des raretés' pour privilégier l’aspect didactique", précise l'auteur du projet.

Le musée a trouvé sa place dans l'enceinte de l'ancienne minoterie, non loin
de la station touristique de Bagnoles-de-l'Orne.

Après trois mois de travail pour concevoir l’exposition et aménager les lieux, Gérard Pigné s'apprête à accueillir le public. Il envisage de tenir des permanences le mercredi et le dimanche après-midi. Le calendrier devrait suivre le flux de visiteurs généré par le vélo-rail, l'attraction touristique phare au départ de la minoterie désaffectée.